Nombre total de pages vues

vendredi 4 février 2011

Le chakra six

Le chakra 6, situé au front, est relié à la glande hypophyse et sa couleur est le lilas. Ce chakra alimente le système nerveux central qui comprend deux parties : la partie volontaire, que nous commandons consciemment pour marcher et coordonner les mouvements, et la partie involontaire, à laquelle sont branchés tous les systèmes vitaux, soit le cœur, les poumons, le système circulatoire, les fonctions cérébrales, etc. Nous sommes incapables d’arrêter notre cœur de battre parce qu’il est branché directement et indépendant de notre volonté.


Dans son volet plus subtil, le chakra 6 est celui qui nous permet de développer la clairvoyance et la vision intérieure. En fait, je crois que tout le monde est clairvoyant, car toute image ou lumière que nous percevons, lorsque nous avons les yeux fermés, relève, selon moi, de la clairvoyance et c'est un phénomène qui arrive à tout le monde. Certaines personnes développent cette faculté plus que les autres, tout simplement. On pourrait dire qu'elles se promènent en auto avec la radio ouverte alors que les autres automobilistes roulent la radio éteinte. Pas surprenant qu'elles captent des nouvelles que les autres continuent d'ignorer.

Selon moi, toutes les images, que perçoivent les clairvoyants, traversent le champ de vision de tout le monde, mais peu de gens les remarquent. Il y a tellement de choses que l’on voit et qu’on jurerait ne pas avoir vues.

Par exemple, il nous arrive parfois de croiser une connaissance qui nous dit : "Puis, l’autre soir, as-tu aimé ta soirée ?" On répond alors : "Quelle soirée ?" "Ben voyons ! vendredi passé ! la soirée où on s’est connu ! chez Gertrude !" Alors, tout bêtement et un peu gêné, on dit qu'on s'en souvient même s'il n'y a rien de plus faux. Pourtant, on a bel et bien rencontré cette personne puisqu'on l’a reconnue et même saluée.

Dans un même ordre d'idées, on peut insérer dans un film une image de pop-corn. C'est ce que l'on appelle de la publicité subliminale et c'est illégal. Mais si on le fait quand même, il est reconnu que l’influence sera si forte qu’un grand nombre de spectateurs vont se ruer hors de la salle pour acheter du pop-corn. Pourtant, tous ces consommateurs jureraient n’avoir rien vu alors qu’il serait très facile de leur prouver le contraire.

Je tiens à préciser ici que les images dans un film ne défilent qu’à raison de 24 images par seconde, ce qui n’est quand même pas une vitesse vertigineuse. Toutes les images de l’astral sont à la portée de tout le monde pour développer sa clairvoyance. Il suffit de s'y intéresser, de voir plus loin que le plan physique et, par la curiosité et l’observation, augmenter sa vitesse de perception des images car, dans l’astral, les images voyagent à plus grande vitesse que dans un film. De la même façon, pour développer la vision de l’aura, il suffit d’un minimum de connaissance et de pratique. Je ne crois pas aux dons ni aux élus. Sur ce plan, nous sommes tous égaux.

Sur le plan physique, il y a une partie du système nerveux central qui n’est pas contrôlée par notre volonté et qui sert à notre survie. Je l’appelle souvent le bouton de panique. Lorsque nous marchons sur le trottoir et que nous apercevons une auto en plein dérapage qui se dirige vers nous, aussitôt nous prenons conscience du danger imminent. Il se produit alors la réaction suivante : le système nerveux commande au cerveau la sécrétion de substances chimiques qui autorisent une montée fulgurante d’adrénaline en une fraction de seconde. Immédiatement, nos forces sont décuplées et notre vitesse de réaction est accrue, pour quelques secondes ou quelques minutes, pas plus, juste le temps de faire face au danger et de sauver notre vie. Lorsque l’on s’est mis en sécurité, le système se désactive et l’adrénaline redescend pour que le calme et le sentiment de sécurité reviennent.

Je me souviens du cas d’une dame d’environ 45 ans. Appelons-la Juliette. Juliette était toute petite, très maigre, et son regard était fuyant. Les traits de son visage tourmenté m’amenaient à déduire que Juliette devait être violentée. À voir son aura dominée par le rouge et son corps émotionnel vibrer anormalement, comme celui de quelqu’un qui lutte pour sa survie, je m’inquiétais. Je fis alors ma petite enquête.

Il y avait, dans le groupe, un homme qui semblait la connaître. Ils avaient discuté ensemble quelques fois. À la pause, je m’informe discrètement auprès du jeune homme, à savoir s'il la connaissait. Il me répond tout de suite par l’affirmative : "Elle demeure dans ma rue. C’est une petite dame bien tranquille qui habite toute seule depuis près de 15 ans." J’étais vraiment dérouté. Juliette avait l’air si tourmentée !

À chaque séance, je lui portais une attention spéciale. Après quelques semaines, je remarquai un changement important dans son aura, mais aussi des changements physiologiques : elle avait les yeux plus brillants, le visage plus détendu, l’air plus rayonnant. Selon moi, il était impossible que d'aussi importants changements s'opèrent à son insu.

La semaine suivante, Juliette se présente plus tôt qu’à son habitude pour me parler en privé. Voici ce qu’elle me raconta : "J’ai une petite vie bien tranquille. Je rentre du travail à 17 heures, je verrouille ma porte et je fais mon souper. Dans la soirée, je regarde quelques émissions à la télé, puis je me couche vers 22 heures 30. Entre 17 heures et 22 heures 30, je vérifie une dizaine de fois si ma porte est bien verrouillée et, quand je me couche, si je ne trouve pas le sommeil avant 15 ou 20 minutes, je me relève et vérifie encore. Écoute bien cela, me dit-elle. La semaine dernière, il y a eu deux matins où je me suis rendu compte que je n’avais pas verrouillé ma porte la veille. Ça n’a pas de bon sens !" me dit-elle, la panique dans la voix. Je lui coupe la parole et lui demande : "As-tu bien dormi cette semaine ?" Elle me regarde droit dans les yeux et me dit : "Je ne me rappelle pas avoir si bien dormi."

De nos jours, il est tout à fait normal de verrouiller nos demeures, mais pas de développer une paranoïa. Pour que cette dame oublie de verrouiller sa porte, il fallait absolument qu’elle se sente plus sereine, plus sécurisée. Les comportements que j'observe chez certaines personnes me confirment que le dérèglement du chakra 6 peut maintenir quelqu'un en continuelle réaction de survie. La tranquillité et la sérénité sont alors inaccessibles pour ces gens.

Après quelque mois, Juliette avait repris quelque dix livres, à son grand soulagement, car elle se trouvait plus forte et en meilleur santé. Juliette, à cause de son vécu, ne se sentira sans doute jamais aussi en sécurité que vous et moi. Mais sa qualité de vie s’améliorera, j’en suis convaincu.

Je parcours les routes du Québec, à raison de 80 000 kilomètres par année, par toutes les températures. Quelquefois, l’hiver, il m’arrive de déraper sur la chaussée enneigée. Comme tout le monde, je suis alors en survie, ne sachant où ça va s’arrêter. L'adrénaline coule au maximum, les bras et jambes sont tendus, la respiration se fait haletante et le cœur bat à tout rompre. Généralement, après quelques zigzags, tout rentre dans l’ordre. Après cinq ou six kilomètres, l’adrénaline redescend et je suis aussi calme et en sécurité qu’avant l’incident.

Pour d’autres personnes, il en va tout autrement. Quand le risque est passé, elles doivent s’arrêter en bordure de la route. Elles commencent à trembler et parfois même à pleurer pendant quelques minutes. Elles reprennent la route, craintives, et souvent elles se sentent bouleversées jusqu’au lendemain. Pourquoi cela se passe-t-il ainsi ? C’est tout simplement parce que le système met plus de temps à se désactiver ou reste plus ou moins enclenché, gardant constamment la personne sur le qui-vive, comme si un drame nouveau était toujours sur le point de se produire. Le chakra 6 constitue un élément important de l’équilibre général.

Extrait de Gaétan Morin:"L'éveil des chakras"

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire