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mardi 1 février 2011

Bien-être au naturel...le reiki, une question d'énergie et de spiritualité




Un grand merci à Oivier Delfino pour cet article paru dans le régiomag'ocio de février 2010




Reiki, une question d’énergie et de spiritualité


Ce mois-ci, zoom sur le Reiki, une pratique qui provient du Japon et plus précisément de Mikao Usui, qui l’a créé dans les années 20. Traduit littéralement, Reiki signifie «force de vie universelle».




Pour lever le coin du voile, la Malmédienne Julianne Blaise-Bertrand nous sert de guide. «Il s‘agit d’une pratique totalement naturelle qui repose sur deux aspects de base : l’énergie et la spiritualité.

Et de nous expliquer le déroulement d’une séance

On diffuse de la musique douce, on allume des bougies et la personne s’allonge sur la table. Je vais alors me centrer, de manière à être en union avec elle. Durant l’initiation que j’ai reçue (voir ci-contre), on m’a transmis des clés énergétiques, des symboles et je les ai en mémoire. Ils me permettent de faire des appels d’énergie et je deviens le canal de cette énergie que je vais transmettre à la personne allongée. Pour ce faire, je prends contact physiquement avec elle, d’abord en lui posant les mains sur la tête, puis en parcourant son corps de haut en bas par imposition des mains, tant sur le dos que sur le ventre. Cela permet de laisser passer l’énergie et de libérer les blocages. Au final, l’objectif, c’est de retrouver un équilibre énergétique que les émotions peuvent bloquer.»

Notre interlocutrice insiste cependant sur le fait qu’en aucun cas le Reiki ne peut remplacer la médecine traditionnelle ou les médicaments.


«C’est complémentaire. Le Reiki apporte d’abord de la détente et du bien-être puis peut aller jusqu’à une prise de conscience. Le nombre de séances ? Il varie selon le bon vouloir de la personne. D’aucuns affirment qu’il est conseillé de suivre quatre séances de manière à pouvoir travailler sur les quatre niveaux de la personnalité, mais je n’y accorde guère d’importance et chacun est libre de choisir. Mais il est vrai aussi qu’on ne verra pas de grand changement après une seule séance», développe Julianne Blaise-Bertrand, qui en vient aux cas dans lesquels le Reiki peut être indiqué. «Je pense surtout au stress, à une dépression ou alors, dans un autre registre, à une volonté de développement personnel. L’énergie va là où le corps en a besoin ; il y a une sorte d’auto-régulation et un processus d’auto-guérison se met en place. Sans oublier que le système immunitaire s’en voit renforcé. Cette pratique est ouverte à tout le monde, pour autant qu’on soit ouvert d’esprit.»








D’autres types de Reiki.



Le Reiki Usui, celui dont nous avons parlé, est le Reiki de base, mais il en existe d’autres types, apparus plus récemment. Citons par exemple le Reiki Mahéo o, qui est d’origine amérindienne, celui du Royaume des Fées, qui se concentre avant tout sur la guérison de l’environnement naturel, le Reiki Imara, aussi appelé Laho-chi, le Reiki Kundalini, l’ADN ou le cristallin. Chacune de ces méthodes utilise en réalité des moyens différents pour concentrer et attirer l’énergie qui guérit. Les symboles et les techniques diffèrent également d’un type à l’autre.






Le parcours de la Malmédienne


Avant de s’intéresser au Reiki, Julianne Blaise-Bertrand a approché d’autres pratiques. «J’ai travaillé durant 25 ans comme infirmière pour la Croix Jaune et Blanche. J’attachais beaucoup d’importance au relationnel et j’ai notamment suivi des formations en matière de soins palliatifs.

J’ai ensuite eu des problèmes de dos et j’ai dû quitter mon emploi ; c’était il y a une dizaine d’années. S’en est suivi un véritable travail sur moi-même ; je me suis dès lors intéressée à la kinésiologie, pour laquelle j’ai suivi une formation.

Par la suite, j’ai découvert la reprogrammation des mémoires cellulaires (le biotextus), l’EFT (libération des émotions négatives), la PMT (transmutation des mémoires cellulaires) et, après en avoir beaucoup entendu parler, j’en suis venue au Reiki il y a environ deux ans. Toutes ces méthodes ont un point commun : c’est la personne qui trouve les ressources en elle-même», raconte la Malmédienne, qui a dès lors suivi une initiation au Reiki, indispensable pour pouvoir le pratiquer elle-même.


«Il y a trois niveaux, au fil desquels l’énergie augmente. Il y a ensuite la maîtrise, qui permet d’initier d’autres personnes. Je l’ai passée également.»

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