Je prends quelle position par rapport aux changements qui surviennent à mon travail, dans la relation que j’ai avec mon patron, dans mon couple, par rapport à mes enfants ? En fait, qui suis-je ? Qu’est-ce qui est bon pour moi et qu’est-ce qui ne l’est pas ? Toutes ces questions si importantes trouveront réponse au niveau du chakra du cœur, car c’est là que l’on traite tout ce qui a trait à la personnalité.
Le chakra 4, ou chakra du cœur, nous permet de prendre contact avec les sentiments que nous éprouvons, du plus grand amour à la pire des haines. C’est aussi au chakra 4 que nous ressentons la paix, la sérénité, le sentiment de force intérieure ou, au contraire, l’anxiété, la peur, la peine. Le chakra du cœur est un peu le siège de notre conscience, car c’est le seul point par lequel nous prenons position par rapport à ce qui est extérieur à nous, à ce qui sécurise l’individu.
Il n’y a pas de pire situation que celle où nous ne pouvons pas prendre position. Pour bien comprendre ce processus, observons les personnes qui nous entourent. Lorsqu’une personne nous semble forte, sereine et calme, nous pouvons facilement voir dans sa posture que les épaules sont bien centrées par rapport à l’axe central de la cage thoracique, ce qui la dégage et ouvre juste un peu tout son devant. Toute personne adoptant cette posture légèrement ouverte est certainement en sécurité. Par contre, les personnes ayant le dos un peu courbé et les épaules vers l’avant, ce qui referme la cage thoracique et compresse le cœur et les poumons, sont renfermées, timides et ne prennent certainement pas leur place. Mais attention ! Il y a aussi les personnes qui ont les épaules trop vers l’arrière. Cela dénote un attitude fantasque et confrontante, ce qui cache souvent une grande insécurité.
La société dans laquelle nous vivons a, depuis quelques décennies, dépassé le stade de la survie physique. Logement et nourriture sont facilement disponibles pour presque tout le monde. Nous sommes dans la période de notre évolution où nous sommes instinctivement poussés à entrer en contact avec les autres pour prendre position dans cette société. C'est ainsi que nous lui donnons sa saveur, car cette dite société est composée d’une parcelle de chacun de nous. Il est donc essentiel pour nous d’y prendre part. C’est pourquoi il y a tant de remises en question de toutes sortes. Nous cherchons, nous nous cherchons.
Il n'est donc pas surprenant de constater l’engouement pour tout ce qui est psychologie, psychothérapie et atelier de croissance personnelle. Quand on cherche, on trouve à coup sûr. Il s’agit simplement de trouver l’outil ou la voie qui nous servira le mieux.
Lorsque le chakra du cœur est bloqué et tourne trop lentement, on peut le détecter même si l’on ne voit pas les chakras. Il suffit d’observer le comportement des gens, tout simplement. Par exemple, lorsqu’une personne n'est pas assez en contact avec sa personnalité, elle demandera très souvent, lorsqu’elle a un projet à réaliser, l’avis et l’assentiment des gens qui l’entourent. Or, en général, lorsqu’une personne veut créer quelque chose de nouveau ou vivre de nouvelles expériences, il y a environ deux personnes sur dix qui vont l'encourager et huit sur dix qui vont la décourager. On peut le déplorer, mais c’est tout de même la réalité. Pour s'en convaincre, on n'a qu’à imaginer un rassemblement de famille dans le temps des fêtes. Si une femme annonce qu’elle attend un bébé, quelques personnes la féliciteront gentiment et offriront de prêter ou donner berceau, siège d’auto, poussette, etc. Mais la majorité feront des blagues, sans méchanceté bien sûr, du genre "tu étais tannée de faire tes nuits ?" "Tu en as maintenant pour cinq ans avant de sortir." "Tu vas avoir les mains dans les couches pour les deux prochaines années."
Étalez simplement à trop de personnes vos désirs et vos projets à long terme et vous recevrez assurément avis et commentaires qui assombriront la vision que vous nourrissez. Chacun de vous a la chance d’avoir, dans son entourage, deux ou trois personnes dignes de confiance qui peuvent recevoir vos confidences. Identifiez-les et, avec les autres, restez discret.
La personne qui manque de contact au chakra du cœur n'ose penser à elle, se faire du bien à elle-même, que si cela ne dérange personne dans son entourage. Imaginons le scénario suivant. On annonce, dans votre ville cette semaine, la venue d'un film qu’une amie vous recommande depuis des mois. C’est une comédie hilarante à souhait et vous passeriez une belle soirée à coup sûr. Tôt après le souper, vous demandez à votre mari de vous accompagner au cinéma. Il vous répond : "Non merci ! Je n'ai pas le goût et je suis fatigué. Je préfère rester à la maison et regarder le hockey à la télé."
Sans vous détourner de votre projet, vous commencez à vous préparer pour sortir quand, tout à coup, vous pensez à transmettre l’invitation à votre fils : " Viens-tu au cinéma ? Je te paie ta sortie. Il y a une très bonne comédie à l'affiche." Il vous répond : "Non merci maman ! Je préfère rester à la maison et "chater" sur internet avec mes copains."
Encore une fois, sans annuler votre sortie, vous continuez vos préparatifs. Quelques minutes plus tard, vous avez pratiquement la main sur la poignée de la porte quand un des deux hommes de la maison vous regarde et dit : "Comment ! Tu vas nous laisser tout seuls ce soir ?" Et il n’en faut pas plus pour que votre projet tombe à l’eau.
Qu'est-ce qui a causé ce volte-face ? Tout simplement le fait que vous n'êtes pas assez en contact avec tout le bien que cette sortie vous aurait apporté, soit de sortir un peu, de ventiler votre quotidien, de rire à vous en taper les cuisses. Vous n'êtes pas assez en contact avec le fait que, lors de votre retour, vos deux larrons n'auraient probablement pas été morts de faim et n’auraient pas quitté la maison pour toujours en vous laissant toute seule. C’est un peu décrit à la blague, mais c’est pourtant ce qui s’est passé : vous ne pouvez vous permettre de faire quelque chose pour vous que si cela ne dérange personne.
Un blocage important au chakra du cœur peut causer des problèmes encore plus sérieux allant même jusqu’à l’agoraphobie. Je rappelle ici le cas de la jeune dame de 25 ans qui souffrait de ce problème. Elle n'osait plus sortir de chez elle tant sa peur avait pris de l'ampleur. Elle avait abandonné son travail et son couple était en péril. J'étais persuadé que l’atelier Éveil des chakras l’aiderait grandement.
Quand elle se pointa à l’atelier escortée par deux amies, j'ai constaté toute son anxiété. Je comprends donc ! Il s'était passé deux ans depuis son premier coup de téléphone où elle me demandait de lui donner le cours à domicile !
Le début de la soirée consista à faire réagir les chakras par transfert d’énergie. On travailla ensuite avec différentes couleurs pour stimuler les chakras d’une manière un peu plus spécifique. La dame se concentra sur chaque exercice et m’informa qu’une tension nouvelle augmentait chez elle de minute en minute. Je lui expliquai que c’était tout à fait normal. On fit une pause de quelques minutes puis l’atelier reprit.
Dans la deuxième partie de la soirée, on passa à l’ouverture des chakras. C’est un des exercices les plus importants de tout l’atelier. Dans cet exercice, on augmente le plus possible notre charge énergétique pour suractiver les chakras et provoquer leur ouverture. C’est un exercice très intense et souvent quelques participants perdent un peu le contrôle, ce qui nécessite mon intervention ou celle de gens qui m’assistent durant la session. J'étais conscient que c’était un point crucial et qu’il fallait que cette dame parvienne à faire tout l’exercice sinon elle resterait mal à l’aise et craintive.
Tout de suite au début de l’exercice, la fébrilité augmenta chez elle de façon marquée. Je demeurai tout près d’elle et l’encourageai à continuer. Mais ce qui devait arriver arriva : la dame perdit le contrôle et paniqua; elle se tapa alors une bonne crise d’agoraphobie en plein exercice.
Dans ces cas particuliers, la quantité trop grande d’énergie, qui monte du chakra UN au chakra 2 et ainsi de suite, provoque un blocage au chakra du cœur. C’est alors la crise. Je m’approchai doucement de la dame qui était étendue sur le dos, c’est là la position pour cet exercice, j’appliquai la main sur son abdomen et je fis une bonne prise de contact. Je l’aidai ainsi à calmer le chakra 3, qui correspond aux émotions, puis j'ai suractivé le chakra 4, là ou se situait le blocage. La crise et la perte de contrôle cessèrent complètement dans les deux minutes qui suivirent. La dame put alors terminer son exercice.
Après l’exercice, toute surprise, elle me demanda comment j’avais pu intervenir et la calmer si rapidement. Je lui expliquai le processus simple de blocage et déblocage et l’assurai, à son grand étonnement, qu’après quatre à six semaines, elle maîtriserait toute seule ce processus. Cette expérience la rassura énormément et l’encouragea à terminer la session de dix semaines.
Trois ou quatre mois après la fin de l’atelier, cette dame avait repris son travail à temps partiel et son retour à temps complet était imminent. Quant à son couple, je ne peux confirmer quoi que ce soit, mais je crois que le fait de mener une vie plus normale a sans doute contribué à son épanouissement.
Pour la majorité de ceux et celles qui vivent dans une société comme la nôtre, le chakra du cœur est très sollicité et demande un peu plus de soins et d’attention que les autres. Les gens qui ne personnalisent pas suffisamment ce qu’ils vivent deviennent des personnes faciles à manipuler et à culpabiliser. On peut aisément ambitionner sur eux. Même avec les meilleures intentions du monde, une personne plus forte ne pourra s’empêcher, avec eux, de tirer la couverture de son bord, comme on dit.
Lorsqu’on suractive le chakra 4, on amorce, après quelques semaines, la reprise de contact avec sa personnalité. On commence alors à établir certaines frontières que devra respecter l’entourage. Par la suite, on saura garder un peu de temps pour s’occuper de soi-même.
Ce changement d’attitude provoque, à coup sûr, des réactions. C'est pourquoi il faut bien comprendre le processus. En effet, chez certaines personnes, on peut voir apparaître, au tout début, le désir de régler des comptes. Cela provoque de la colère, du ressentiment envers les gens qui les ont un peu exploitées.
J’essaie toujours de faire comprendre à ces gens-là qu’ils ont eux aussi participé à cette dynamique et qu’il ne devrait pas y avoir de comptes à régler. Il faut simplement initier le changement et, la plupart du temps, quelques bonnes discussions suffiront pour que nos proches se sécurisent et acceptent la mutation sans se sentir menacés. Il faut accepter le fait que le changement crée de l’insécurité.
Mais il n’est pas nécessaire de faire la guerre pour améliorer sa condition de vie. Il suffit de "prendre le temps" de s’occuper de soi. Si nous ne le faisons pas, personne ne le fera à notre place. Il faut occuper son espace vital et prendre soin de soi, sinon l'entourage nous passe dessus.
Remarquez dans votre rue, quand un terrain est mal entretenu, avec la haie mal taillée, les plates-bandes pleines de mauvaises herbes et de fleurs fanées, le gazon coupé trois fois dans l’été, eh bien ! C’est sur ce même terrain que vous apercevez un sentier bien tapé où tous les enfants, et même les adultes, passent pour rejoindre la rue arrière. Personne n’occupe adéquatement cet espace, alors tout le monde l’envahit. Au contraire, le terrain juste à côté avec son entretien soigné, sa haie bien taillée, ses plates-bandes propres et remplies de fleurs resplendissantes parce qu'à chaque matin on en extirpe les fleurs un peu fanées et son gazon coupé deux fois par semaine, personne n'ose mettre le pied dessus parce qu’il est clair que quelqu'un occupe cet espace. Il n'est pas nécessaire, pour le propriétaire, de mettre une clôture ou des affiches ni même de monter la garde pour se faire respecter.
Le fait de se respecter soi-même et de prendre soin de soi ravive l’estime de soi et indique aux autres que nous méritons leur considération.
Le chakra 4, ou chakra du cœur, nous permet de prendre contact avec les sentiments que nous éprouvons, du plus grand amour à la pire des haines. C’est aussi au chakra 4 que nous ressentons la paix, la sérénité, le sentiment de force intérieure ou, au contraire, l’anxiété, la peur, la peine. Le chakra du cœur est un peu le siège de notre conscience, car c’est le seul point par lequel nous prenons position par rapport à ce qui est extérieur à nous, à ce qui sécurise l’individu.
Il n’y a pas de pire situation que celle où nous ne pouvons pas prendre position. Pour bien comprendre ce processus, observons les personnes qui nous entourent. Lorsqu’une personne nous semble forte, sereine et calme, nous pouvons facilement voir dans sa posture que les épaules sont bien centrées par rapport à l’axe central de la cage thoracique, ce qui la dégage et ouvre juste un peu tout son devant. Toute personne adoptant cette posture légèrement ouverte est certainement en sécurité. Par contre, les personnes ayant le dos un peu courbé et les épaules vers l’avant, ce qui referme la cage thoracique et compresse le cœur et les poumons, sont renfermées, timides et ne prennent certainement pas leur place. Mais attention ! Il y a aussi les personnes qui ont les épaules trop vers l’arrière. Cela dénote un attitude fantasque et confrontante, ce qui cache souvent une grande insécurité.
La société dans laquelle nous vivons a, depuis quelques décennies, dépassé le stade de la survie physique. Logement et nourriture sont facilement disponibles pour presque tout le monde. Nous sommes dans la période de notre évolution où nous sommes instinctivement poussés à entrer en contact avec les autres pour prendre position dans cette société. C'est ainsi que nous lui donnons sa saveur, car cette dite société est composée d’une parcelle de chacun de nous. Il est donc essentiel pour nous d’y prendre part. C’est pourquoi il y a tant de remises en question de toutes sortes. Nous cherchons, nous nous cherchons.
Il n'est donc pas surprenant de constater l’engouement pour tout ce qui est psychologie, psychothérapie et atelier de croissance personnelle. Quand on cherche, on trouve à coup sûr. Il s’agit simplement de trouver l’outil ou la voie qui nous servira le mieux.
Lorsque le chakra du cœur est bloqué et tourne trop lentement, on peut le détecter même si l’on ne voit pas les chakras. Il suffit d’observer le comportement des gens, tout simplement. Par exemple, lorsqu’une personne n'est pas assez en contact avec sa personnalité, elle demandera très souvent, lorsqu’elle a un projet à réaliser, l’avis et l’assentiment des gens qui l’entourent. Or, en général, lorsqu’une personne veut créer quelque chose de nouveau ou vivre de nouvelles expériences, il y a environ deux personnes sur dix qui vont l'encourager et huit sur dix qui vont la décourager. On peut le déplorer, mais c’est tout de même la réalité. Pour s'en convaincre, on n'a qu’à imaginer un rassemblement de famille dans le temps des fêtes. Si une femme annonce qu’elle attend un bébé, quelques personnes la féliciteront gentiment et offriront de prêter ou donner berceau, siège d’auto, poussette, etc. Mais la majorité feront des blagues, sans méchanceté bien sûr, du genre "tu étais tannée de faire tes nuits ?" "Tu en as maintenant pour cinq ans avant de sortir." "Tu vas avoir les mains dans les couches pour les deux prochaines années."
Étalez simplement à trop de personnes vos désirs et vos projets à long terme et vous recevrez assurément avis et commentaires qui assombriront la vision que vous nourrissez. Chacun de vous a la chance d’avoir, dans son entourage, deux ou trois personnes dignes de confiance qui peuvent recevoir vos confidences. Identifiez-les et, avec les autres, restez discret.
La personne qui manque de contact au chakra du cœur n'ose penser à elle, se faire du bien à elle-même, que si cela ne dérange personne dans son entourage. Imaginons le scénario suivant. On annonce, dans votre ville cette semaine, la venue d'un film qu’une amie vous recommande depuis des mois. C’est une comédie hilarante à souhait et vous passeriez une belle soirée à coup sûr. Tôt après le souper, vous demandez à votre mari de vous accompagner au cinéma. Il vous répond : "Non merci ! Je n'ai pas le goût et je suis fatigué. Je préfère rester à la maison et regarder le hockey à la télé."
Sans vous détourner de votre projet, vous commencez à vous préparer pour sortir quand, tout à coup, vous pensez à transmettre l’invitation à votre fils : " Viens-tu au cinéma ? Je te paie ta sortie. Il y a une très bonne comédie à l'affiche." Il vous répond : "Non merci maman ! Je préfère rester à la maison et "chater" sur internet avec mes copains."
Encore une fois, sans annuler votre sortie, vous continuez vos préparatifs. Quelques minutes plus tard, vous avez pratiquement la main sur la poignée de la porte quand un des deux hommes de la maison vous regarde et dit : "Comment ! Tu vas nous laisser tout seuls ce soir ?" Et il n’en faut pas plus pour que votre projet tombe à l’eau.
Qu'est-ce qui a causé ce volte-face ? Tout simplement le fait que vous n'êtes pas assez en contact avec tout le bien que cette sortie vous aurait apporté, soit de sortir un peu, de ventiler votre quotidien, de rire à vous en taper les cuisses. Vous n'êtes pas assez en contact avec le fait que, lors de votre retour, vos deux larrons n'auraient probablement pas été morts de faim et n’auraient pas quitté la maison pour toujours en vous laissant toute seule. C’est un peu décrit à la blague, mais c’est pourtant ce qui s’est passé : vous ne pouvez vous permettre de faire quelque chose pour vous que si cela ne dérange personne.
Un blocage important au chakra du cœur peut causer des problèmes encore plus sérieux allant même jusqu’à l’agoraphobie. Je rappelle ici le cas de la jeune dame de 25 ans qui souffrait de ce problème. Elle n'osait plus sortir de chez elle tant sa peur avait pris de l'ampleur. Elle avait abandonné son travail et son couple était en péril. J'étais persuadé que l’atelier Éveil des chakras l’aiderait grandement.
Quand elle se pointa à l’atelier escortée par deux amies, j'ai constaté toute son anxiété. Je comprends donc ! Il s'était passé deux ans depuis son premier coup de téléphone où elle me demandait de lui donner le cours à domicile !
Le début de la soirée consista à faire réagir les chakras par transfert d’énergie. On travailla ensuite avec différentes couleurs pour stimuler les chakras d’une manière un peu plus spécifique. La dame se concentra sur chaque exercice et m’informa qu’une tension nouvelle augmentait chez elle de minute en minute. Je lui expliquai que c’était tout à fait normal. On fit une pause de quelques minutes puis l’atelier reprit.
Dans la deuxième partie de la soirée, on passa à l’ouverture des chakras. C’est un des exercices les plus importants de tout l’atelier. Dans cet exercice, on augmente le plus possible notre charge énergétique pour suractiver les chakras et provoquer leur ouverture. C’est un exercice très intense et souvent quelques participants perdent un peu le contrôle, ce qui nécessite mon intervention ou celle de gens qui m’assistent durant la session. J'étais conscient que c’était un point crucial et qu’il fallait que cette dame parvienne à faire tout l’exercice sinon elle resterait mal à l’aise et craintive.
Tout de suite au début de l’exercice, la fébrilité augmenta chez elle de façon marquée. Je demeurai tout près d’elle et l’encourageai à continuer. Mais ce qui devait arriver arriva : la dame perdit le contrôle et paniqua; elle se tapa alors une bonne crise d’agoraphobie en plein exercice.
Dans ces cas particuliers, la quantité trop grande d’énergie, qui monte du chakra UN au chakra 2 et ainsi de suite, provoque un blocage au chakra du cœur. C’est alors la crise. Je m’approchai doucement de la dame qui était étendue sur le dos, c’est là la position pour cet exercice, j’appliquai la main sur son abdomen et je fis une bonne prise de contact. Je l’aidai ainsi à calmer le chakra 3, qui correspond aux émotions, puis j'ai suractivé le chakra 4, là ou se situait le blocage. La crise et la perte de contrôle cessèrent complètement dans les deux minutes qui suivirent. La dame put alors terminer son exercice.
Après l’exercice, toute surprise, elle me demanda comment j’avais pu intervenir et la calmer si rapidement. Je lui expliquai le processus simple de blocage et déblocage et l’assurai, à son grand étonnement, qu’après quatre à six semaines, elle maîtriserait toute seule ce processus. Cette expérience la rassura énormément et l’encouragea à terminer la session de dix semaines.
Trois ou quatre mois après la fin de l’atelier, cette dame avait repris son travail à temps partiel et son retour à temps complet était imminent. Quant à son couple, je ne peux confirmer quoi que ce soit, mais je crois que le fait de mener une vie plus normale a sans doute contribué à son épanouissement.
Pour la majorité de ceux et celles qui vivent dans une société comme la nôtre, le chakra du cœur est très sollicité et demande un peu plus de soins et d’attention que les autres. Les gens qui ne personnalisent pas suffisamment ce qu’ils vivent deviennent des personnes faciles à manipuler et à culpabiliser. On peut aisément ambitionner sur eux. Même avec les meilleures intentions du monde, une personne plus forte ne pourra s’empêcher, avec eux, de tirer la couverture de son bord, comme on dit.
Lorsqu’on suractive le chakra 4, on amorce, après quelques semaines, la reprise de contact avec sa personnalité. On commence alors à établir certaines frontières que devra respecter l’entourage. Par la suite, on saura garder un peu de temps pour s’occuper de soi-même.
Ce changement d’attitude provoque, à coup sûr, des réactions. C'est pourquoi il faut bien comprendre le processus. En effet, chez certaines personnes, on peut voir apparaître, au tout début, le désir de régler des comptes. Cela provoque de la colère, du ressentiment envers les gens qui les ont un peu exploitées.
J’essaie toujours de faire comprendre à ces gens-là qu’ils ont eux aussi participé à cette dynamique et qu’il ne devrait pas y avoir de comptes à régler. Il faut simplement initier le changement et, la plupart du temps, quelques bonnes discussions suffiront pour que nos proches se sécurisent et acceptent la mutation sans se sentir menacés. Il faut accepter le fait que le changement crée de l’insécurité.
Mais il n’est pas nécessaire de faire la guerre pour améliorer sa condition de vie. Il suffit de "prendre le temps" de s’occuper de soi. Si nous ne le faisons pas, personne ne le fera à notre place. Il faut occuper son espace vital et prendre soin de soi, sinon l'entourage nous passe dessus.
Remarquez dans votre rue, quand un terrain est mal entretenu, avec la haie mal taillée, les plates-bandes pleines de mauvaises herbes et de fleurs fanées, le gazon coupé trois fois dans l’été, eh bien ! C’est sur ce même terrain que vous apercevez un sentier bien tapé où tous les enfants, et même les adultes, passent pour rejoindre la rue arrière. Personne n’occupe adéquatement cet espace, alors tout le monde l’envahit. Au contraire, le terrain juste à côté avec son entretien soigné, sa haie bien taillée, ses plates-bandes propres et remplies de fleurs resplendissantes parce qu'à chaque matin on en extirpe les fleurs un peu fanées et son gazon coupé deux fois par semaine, personne n'ose mettre le pied dessus parce qu’il est clair que quelqu'un occupe cet espace. Il n'est pas nécessaire, pour le propriétaire, de mettre une clôture ou des affiches ni même de monter la garde pour se faire respecter.
Le fait de se respecter soi-même et de prendre soin de soi ravive l’estime de soi et indique aux autres que nous méritons leur considération.
Extrait de Gaétan Morin: "L'éveil des chakras"
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